• Auto-entrepreneur, à mi-chemin entre le salariat et le patronat

    030530_1906_5440_xsmsLe statut "Auto-entrepreneur", voilà un vrai sujet économique.

    Un statut "facile" à pratiquer, juste fiscalement. Un statut qui peut être très efficace pour la France si on prend la peine de le regarder. Pourtant, l'actuelle majorité a décidé de le massacrer!

    Evidemment, la presse n'en parle pas. Et pourtant, +3% d'augmentation des charges au 1er janvier, ce n'est neutre. Et c'est dans un cas comme celui-ci que l'on comprend que nos élus sont d'une incompétence sidérante!

    Ces 3% d'augmentation sont là pour "faire plaisir" à nos artisans, qui ont trouvé ce prétexte à leurs difficultés. L'auto-entrepreneur ne concurrencera jamais notre plombier ou notre électricien, car il ne serait pas viable sur ces terrains là. Seuls les artisans "établis" peuvent répondre aux demandes des entreprises. L'auto-entrepreneur ne peut travailler qu'avec quelques particuliers, ou éventuellement de "petits" travaux professionnels, rien de plus.

    L'auto-entrepreneur est un salarié individuel, qui, finalement, travaille pour plusieurs patrons.

    Celui-ci est limité à un plafond de CA très bas (32000 €/an  environ), avec aucune déduction de charge ou de frais quelqueconque.

    L'artisan peut pratiquement tout déduire, en matériel, amortissement, frais administratifs, déplacements, et même une large partie de ses frais de restauration.

    Quoi de commun avec un auto-entrepreneur? Rien. La marge brute de l'artisan est très supérieure à l'auto-entrepreneur.

    L'augmentation des charges de l'auto-entrepreneur va se traduire par une baisse des recettes fiscales de ce statut pour l'état. Parce que celui-ci ne passera pas pour autant dans un statut "normal".

    Au contraire, il faut réformer d'urgence la fiscalité des TPE. Pour que ces entreprises progressent, elles ne doivent payer que lorsqu'elles facturent.

    • Il faut revaloriser le CA de l'auto-entrepreneur à 35000 € HT,
    • Il faut appliquer les mêmes conditions fiscales aux entreprises jusqu'à 150 000 €.HT. Une augmentation rationnelle et raisonnables des charges, dûes sur le CA facturé, et diminuées en cas d'embauche.
    • En cas d'échec, le créateur doit pouvoir bénéficier pendant 3 mois d'une assurance chômage.

    Vous réunissez là une des conditions du succès.

    dB


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