• stock-photo-dubai-uae-october-interior-view-of-dubai-mall-world-s-largest-shopping-mall-based-on-totVoilà une question à laquelle certains ont besoin d'une réponse. Celle que je vais vous faire ne va peut-être pas vous plaire.
     
    D'abord, un entrepreneur prend le risque de se mettre à son compte. Il prend ce risque pour l'esprit de compétition qui l'anime, et très clairement, pour gagner plus d'argent.
    Ce créateur va chercher à se faire épauler dès l'instant où il ne sera plus en mesure de répondre seul à ses clients. Pour autant, il ne peut prévoir si les demandes vont être constantes, régresser, ou progresser.
     
    Vous avez compris, cet exemple très simple illustre le marché de l'offre et de la demande. Bien que complexe, le principe est exactement le même pour une entreprise du CAC 40.
     
    Une entreprise est une source de profits et de richesses en ébullition permanente. Si elle peut s'organiser pour moins payer de charges, elle va licencier. ELLE N'A PAS LE CHOIX. Si elle ne le fait pas, elle devient fragile, et la proie de ses concurrents.
     
    Pour autant, nous avons en France un réel problème de ce côté là. Nos TPE, PME/PMI évoluent à la force des multinationales. Tous les maillons de cette chaine sont importants et incontournables.
    Notre problème se situe dans notre positionnement. Les amateurs de markéting se réfèrent aux fameux "4P".
    Sur les marchés internationaux, nous apparaissons sur les créneaux "moyenne gamme". On reconnait nos bons produits, mais on considère que nos prix correspondent à du Haut de Gamme. Donc on ne passe plus. Nous n'avons pas assez de Valeur Ajoutée.
     
    Depuis 40 ans, la France lutte pour réduire ses coûts de fabrication. ERREUR! Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire attention, évidemment, mais cette méthode revient à vouloir combattre des pays dont le niveau salarial et social est au moins 10 fois inférieur au nôtre! Quelle chance avons-nous dans cette guerre? AUCUNE!
     
    Le seul moyen que nous avons est de vendre plus, et plus cher. Il faut donc se positionner au niveau des meilleurs, et même mieux, et beaucoup plus vite. Il faut revoir toute notre fléxibilité au travail, sur tous les secteurs, relancer notre recherche et développement, réfléchir à de nouvelles stratégies plus percutantes. 
    Sans oublier, évidemment, de mettre les Français au coeur de vrais projets sociaux et entreprenauriaux. Ceci pour qu'ils trouvent un sens, et un intérêt personnel. C'est du management.
     
    Et les entreprises auront de nouveaux besoins....
     
    dB

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  • sans-titreLors d'un précédent billet, j'avais précisé que je reviendrais sur la réduction du chômage en France. Je m'étais alors attaché à mettre en avant les influences économiques qui nous touchent, notamment la mondialisation.

    Le chômage en France peut être fortement réduit dès lors que le bon sens reviendra chez nos élus. Je n'invente rien, je constate.

    L'emploi est un marché où se concentrent les "employeurs" (les "besoins"), et les "employables" (les "demandeurs"). Pour que ce marché fonctionne, il faut:

    • Que les qualifications disponibles répondent aux postes vacants,
    • Que des postes vacants existent. Que les entreprises aient des besoins!

    Il est surprenant de constater aujourd'hui que près de 700 000 postes restent ouverts sans trouver la compétence en face. Pire: il y a quelques mois, j'étais dans une entreprise de Distribution, qui a eu un poste de secrétariat ouvert pendant près de 2 ans! Ne riez pas, ce poste à été fermé, les tâches ont été réparties entre les autres employées, car la recherche a été vaine! En 24 mois, ce magasin n'a pas reçu 20 CV!

    Il est donc urgent de réunir les 2 parties, les besoins et les employables. Il est urgent aussi que les "demandeurs" sortent de leur torpeur: aujourd'hui, il est normal de pratiquer plusieurs métiers, dans plusieurs entreprises, dans différents sites, au cours de sa carrière. Papa qui a travaillé 37 ans chez Michelin, c'est fini, et ça ne reviendra pas!

    imagesIl est également urgent que les pouvoirs publics se réveillent. Les orientations scolaires et universitaires doivent correspondrent à des besoins de société, à des employabilités. Comment expliquer que chaque année, 20000 jeunes sont diplômés en communication, alors ce secteur ne recrute plus depuis 10 ans? On s'étonne ensuite que 25% des jeunes soient au chômage! Il faut donc que l'ensemble des institutions se mettent au service de l'avenir du pays. Il faut le courage de fermer ce qui n'est plus demandé, quitte à réouvrir dans quelques années, et à étendre fortement les futures demandes en compétence.

    J'ai envie de dire, que compte tenu des orientations, 25%, c'est finalement peu, et ça prouve que les jeunes veulent travailler. Il serait tout à fait normal que chaque année, des filières se réduisent et d'autres augmentent.

    Il est temps également que les discours changent. Il y a quelques jours, j'étais en conférence dans une école de commerce réputée. Sur une question anodine, lancée par un étudiant, je me suis apercu que plus d'un tiers de ces futurs diplômés, parlant anglais, n'envisageaient aucune mobilité géographique au cours de leur carrière. Il faut vite réagir.

    Je reviendrai prochainement sur les besoins des Entreprises. Bonne journée.

    dB


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  • CarlosGhosn_CEORenaultC'est parti, depuis deux jours nous avons commencé un nouveau feuilleton social, chez Renault.

    Rappel des faits: pour renforcer l'activité des usines en France, la Direction demande aux partenaires sociaux de valider un plan de réduction des coûts, pour ramener la compétitivité des sites français comparables à ceux situés en Espagne.

     Clairement, je ne jugerai pas la proposition. Là n'est pas mon propos.

     Ce que je veux, c'est souligner la position des Syndicats, une fois de plus ridicule, incompétente. Ce qui me gêne dans l'attitude de ces gens, c'est qu'ils se moquent éperdûment des ouvriers et des employés qui croient en eux. C'est inexcusable, parce que malhonnête.

     Tout d'abord, ils refusent tout en bloc: simple question de principe. Ensuite, durcir le climat, pour faire croire que le patron est méchant, mais que eux se battent. Ridicule, technique archi-connue, d'un nouveau combat que vous allez perdre, et vous le savez!

    renault_clio_dci_90_eco2_initiale_96635372748803880Là où je vous en veux, c'est que vous allez encore entrainer des salariés dans vos manipulations politiques, et leur faire perdre de l'argent dans les débrayages.

    Vous avez causé déjà beaucoup de dégâts dans votre pseudo combat pour les retraites.

    Messieurs les élus syndicaux, normalement, vous savez où en est le marché de l'automobile en Europe, et surtout en France. Vous savez que vos camarades de chez Volkswagen, en Allemangne, ont réussi en baissant leurs revenus. Vous savez aussi que maintenant, les salariés de ce groupe ont retrouvés les acquis délaissés!

    Messieurs les élus syndicaux, arrêtez de vous rendre ridicules.

    • Acceptez l'esprit de négociation réelle, ne vous faites pas supplier inutilement.
    • Acceptez l'idée, et battez-vous sur des compensations utiles, réalistes.
    • Acceptez l'idée de la direction, mais négociez le test sur 5 ans par exemple (application reconductible ou pas)
    • Obtenez des primes à la progression de la rentabilité
    • Négociez l'amélioration des conditions de travail
    • Négociez de meilleures conditions d'achat de véhicules pour le personnel,
    • ....

    Bref, n'allez pas contre l'inéluctable, ayez des vraies idées, et profitez-en pour exigez des choses utiles et réalistes.

    Vous en sortirez grandis, et ça changera.

     

    dB


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  • La réduction du chômage en France fait partie des discours politiques répandus dans toutga_output_image;jsessionid=A5DAED3C99E4AB73742F7F53CC1B29B8CA7I2Y08es les entités de gauche, de droite, et maintenant du Centre.

    Chacun a sa solution, mais cela fait 40 ans que ça dure. Depuis la fin des années 70, combattre le chômage est une priorité. Pour faire un peu d'ironie, je dirai que "heureusement que c'est une priorité, sinon, où en serions-nous?"

     

    Soyons sérieux. En réalité, personne n'a jamais rien fait. On a (presque)! tout vu, mais surtout n'importe quoi. Les citoyens ont surtout subi. Les impôts, les taxes, les 35h, .... .

    Réfléchissons: les pays riches se sont engagés dans la mondialisation, qui en fait nous a conduites à partager les richesses humanitaires, technologiques, économiques. Il fallait sans doute le faire, car si l'on en croit certaines sources, la pauvreté n'a pas disparu dans le monde, mais elle a reculé. On parle de 500 millions de personnes sauvées de la misère. Tant mieux.

    En pratique, cela nous a obligé à partager un gâteau qui s'est agrandi, certes, mais pas suffisamment. Les pays "émergeants" ont émergés, les pays riches ont surtout vu une énorme concurrence arriver. Et cela, nous ne l'avons pas anticipé. Et nous avons surtout été naïfs. Jamais la Chine, le Brésil, l'Inde, et les autres ne nous ouvrirons leurs marchés comme nous avons ouverts les nôtres.

    Mécaniquement, notre balance du commerce extérieur a basculé dans le négatif, les millions d'emplois supprimés financés par les banques pour maintenir notre niveau de vie, les taxes et impôts ont contractés la croissance, les mesures sociales et idéologiques se sont accumulées.... et les pouvoirs publiques nous présentent aujourd'hui la facture: 1600 milliards d'€ de déficits!

    Et nous ne prenons toujours aucune mesure! Mais j'y reviendrai rapidement.

    Bonne chance...

    dB


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  • 030530_1906_5440_xsmsLe statut "Auto-entrepreneur", voilà un vrai sujet économique.

    Un statut "facile" à pratiquer, juste fiscalement. Un statut qui peut être très efficace pour la France si on prend la peine de le regarder. Pourtant, l'actuelle majorité a décidé de le massacrer!

    Evidemment, la presse n'en parle pas. Et pourtant, +3% d'augmentation des charges au 1er janvier, ce n'est neutre. Et c'est dans un cas comme celui-ci que l'on comprend que nos élus sont d'une incompétence sidérante!

    Ces 3% d'augmentation sont là pour "faire plaisir" à nos artisans, qui ont trouvé ce prétexte à leurs difficultés. L'auto-entrepreneur ne concurrencera jamais notre plombier ou notre électricien, car il ne serait pas viable sur ces terrains là. Seuls les artisans "établis" peuvent répondre aux demandes des entreprises. L'auto-entrepreneur ne peut travailler qu'avec quelques particuliers, ou éventuellement de "petits" travaux professionnels, rien de plus.

    L'auto-entrepreneur est un salarié individuel, qui, finalement, travaille pour plusieurs patrons.

    Celui-ci est limité à un plafond de CA très bas (32000 €/an  environ), avec aucune déduction de charge ou de frais quelqueconque.

    L'artisan peut pratiquement tout déduire, en matériel, amortissement, frais administratifs, déplacements, et même une large partie de ses frais de restauration.

    Quoi de commun avec un auto-entrepreneur? Rien. La marge brute de l'artisan est très supérieure à l'auto-entrepreneur.

    L'augmentation des charges de l'auto-entrepreneur va se traduire par une baisse des recettes fiscales de ce statut pour l'état. Parce que celui-ci ne passera pas pour autant dans un statut "normal".

    Au contraire, il faut réformer d'urgence la fiscalité des TPE. Pour que ces entreprises progressent, elles ne doivent payer que lorsqu'elles facturent.

    • Il faut revaloriser le CA de l'auto-entrepreneur à 35000 € HT,
    • Il faut appliquer les mêmes conditions fiscales aux entreprises jusqu'à 150 000 €.HT. Une augmentation rationnelle et raisonnables des charges, dûes sur le CA facturé, et diminuées en cas d'embauche.
    • En cas d'échec, le créateur doit pouvoir bénéficier pendant 3 mois d'une assurance chômage.

    Vous réunissez là une des conditions du succès.

    dB


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